Media Digital : La Grande Démission ?

On aime tous le marketing. En une phrase accrocheuse, on peut à la fois poser un sujet mais aussi faire peur, faire sourire ou faire réfléchir. Et pour la grande démission, on ne se trompe pas : une vague inédite de démission aux Etats unis qui est un étrange miroir à ce que nous vivons dans notre microcosme digital depuis quelques années : l’explosion du freelancing, une volatilité très forte des talents digitaux qui amènent un sentiment de pénurie de ces derniers. Et si au lieu de cette pénurie, c’était plutôt un signal d’alarme pour les structures qui gouvernent aujourd’hui le média qu’il soit traditionnel ou digital ? un ras le bol généralisé d’un modèle trop rigide et d’une (in)organisation passéiste ?

Il est clair que ce modèle n’est plus celui recherché par une majorité de talents digitaux. Ils veulent plus de liberté, plus de télétravail, moins de silos, des structures plus agiles et à taille humaine pour les faire progresser et avoir le temps de gérer convenablement leurs taches. Notamment après quelques années d’expérience, la tentation est forte de se lancer tout seul avec le graal de pouvoir passer d’une mission à l’autre en s’y engageant fortement mais sans s’y enfermer.
Les avantages de ce saut dans le vide sont nombreux pour ceux qui y sont préparés, mais ce statut reste un coût supplémentaire et pas forcément nécessaire pour de nombreux acteurs du marché (agences, annonceurs…).

l existe d’autres solutions plus hybrides, ce que nous appelons aujourd’hui PaaS : People as a service. La possibilité de pouvoir se renforcer temporairement sur une expertise, sur une mission en passant par des structures agiles. Et les avantages sont cette fois plus globaux :
–       cela répond à l’envie de liberté et d’autonomie des talents tout en leur proposant uen vraie évolution de carrière et des échanges entre pairs réguliers,
–       au besoin ponctuel de l’écosystème (avoir une partie de ses ressources externalisées permet de mieux contrôler ses besoins et la charge de travail…)

La vraie différence avec le freelance ? L’encadrement de ces consultants qui est assuré par un management expérimenté et opérationnel. Cela permet d’avoir plusieurs vues sur le problème à résoudre, de confronter les avis et ainsi de faire naitre l’innovation, les résultats. Et aux consultants de continuer à se former : seul on va vite, a plusieurs on va plus loin !
Cela s’est fait à grande échelle dans le secteur de l’IT, dans le secteur des développeurs, sur la transformation digitale pourquoi pas sur le media digital ? Côté 3qtz, on t’attend de pied ferme la Grande Démission. On est déjà prêt 😊 !